Chambre 503. Dernier lieu d’un homme qui marche lentement vers la mort. À son chevet, sa fille. De mois en mois, elle assiste, impuissante, à la souffrance et à la dégradation physique de son père. À chaque visite, elle note dans un carnet ses échappées, ses petits oublis, comme ses beaux moments de lucidité, tapissés de souvenirs et d’éclats de rire. À l’image du voyage qui transforme les voyageurs, cette traversée du temps et de l’espace laisse ses empreintes tant chez celui qui se meurt que chez celle qui veille.